Si l’année 2022 représentait pour beaucoup d’acteurs du domaine évènementiel un certain retour à la normale après deux longues années d’interruptions dues à la pandémie de la Covid-19, pour d’autres, elle s’est avérée tristement exceptionnelle. En effet, malgré quinze étés à célébrer les couleurs de la communauté LGBQTIA2S+, les Montréalais n’ont, cette année, pas pu profiter de leur défilé habituel, au demeurant très important.
Camille Basso, Rédactrice (France - Canada)
Camille Basso, Rédactrice (France - Canada)
Si la quinzième édition du festival Fierté Montréal se distingue des précédentes par l’emplacement de choix dont elle dispose et la variété toujours croissante des activités et spectacles proposés, elle peut également se targuer de représenter toute la diversité de la communauté LGBQTIA2S+. Dès la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu le 3 août dernier sur l’esplanade du Parc Olympique de Montréal, les spectateur.trice.s ont pu apprécier, non seulement le travail de maître et le talent, mais également la variété des artistes qui ont ouvert le bal.
Lorsque l’on entre dans le Monastère de Montréal, pour assister à l’étonnant Rapture, chorégraphié par Dave St-Pierre, on ne s’attend certainement pas à la véritable secousse émotionnelle que l’on va subir au fil des minutes du spectacle. Pourtant, Stacey Désilier, Nicholas Bellefleur, Tony Bougiouris, Miranda Chan, Lael Stellick, Rony Joaquin Figueroa (Kuntiana), Emilio Brown, Vincent Reid, José Dupuis et Mélusine Bonillo, les artistes à l’initiative de cette œuvre collective, n’ont pas eu besoin de plus d’une soixantaine de minutes pour nous troubler.