L’invisibilisation des femmes peintres se manifeste par la faible présence de leurs œuvres dans les musées. Ce constat perpétue des conceptions sexistes sur l’art et doit mener les institutions à s’adapter aux évolutions paritaires contemporaines.
Arts
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Cet article nous présente une artiste et sculptrice libanaise qui mérite une véritable reconnaissance pour son travail. Ses œuvres s’inspirent de plusieurs sources, dont la littérature. Nous pouvons apercevoir qu’avec son art, Sara transgresse les frontières du genre de la peinture traditionnelle pour laisser surgir sa projection intérieure et sa vision artistique. Nous assistons à une réécriture de la sensation. Voir un tableau de Sara Abou Mrad apparaît comme une expérience libératrice, car le temps d’un instant, nous oublions les règles de la peinture et la codification induite par l’académisme.
Découvrez une talentueuse artiste et sculptrice libanaise qui mérite une véritable reconnaissance pour son travail.
La capitale sénégalaise se place dans les premières, sur la scène culturelle africaine grâce à des actions de plus en plus nombreuses. Trames fait partie de ces actions. Ce tout jeune espace culturel oscille entre revalorisation et création de patrimoine.
Autrice, compositrice et interprète, Dorely met en chanson son vécu dans un style rétro — contemporain qui lie une musicalité épurée faite de guitare et de piano à des notes de trap et de claviers électroniques.
Luana, Jamille et Naiara forment le trio Cabra é Fêmea. Musiciennes et chanteuses de forró (genre musical brésilien), elles proposent des chansons engagées et solaires. Elles s’attachent à utiliser leur musique pour lutter contre les problèmes liés à la place de la femme au Brésil et dans leur art.
Encore très dynamique dans l’économie sénégalaise, l’artisanat représente une grande partie de la culture du pays de la Téranga et continue de la faire vivre au travers des mains d’hommes et de femmes qui font perdurer leur héritage dans le temps et le font briller au-delà des frontières.
Dans le cadre de la semaine des artisans, R Magazine est allé à la rencontre de l’artisane brodeuse, Ammeri Sahar, qui a récemment fondé sa marque nommée BADIA. Derrière ce nom charmeur se cachent des vêtements faits par et pour les femmes, mêlées à toute une histoire de tradition familiale.
Il n’a pas été nécessaire d’insister beaucoup pour qu’Anne Mulpas accepte de faire partie de notre printemps. Et pourtant, la poétesse refuse qu’on l’assigne, qu’on lui demande de « répondre aux définitions et aux cases ». « Qu’est-ce qu’une femme ? Qu’est-ce qu’être écrivain.e, auteur.rice ? Qu’est-ce qu’écrire ? » Anne a pris « le mot poète il y a quelques années à bras le corps » et a « l’impression que d’œuvres en œuvres c’est aux autres de répondre à ces questions. »
C’est toujours le printemps puisque Rim Battal nous offre la chance de parler d’elle ! Poétesse sans posture, qui participe pourtant à de nombreux évènements, a publié plusieurs recueils. Elle revivifie, réconforte et repeint le monde sans faire semblant.