Chaque année, nombreux sont ceux qui se plaignent d’une baisse de niveau en français, notamment en orthographe. En effet, une étude réalisée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (ministère de l’Éducation nationale) conforte cette idée. Cette étude pointe aussi un élément intéressant : il existerait une corrélation entre l’origine sociale des élèves et leurs résultats obtenus à cette dictée. Est-il possible d’établir un lien entre la classe sociale et la maîtrise de la langue française ? Comment expliquer la place qu’occupe l’orthographe dans la société ? Devient-elle un objet politique reproduisant des schémas discriminatoires ?