Mady fait de la peinture, de la musique et tellement d’autres choses. Elle le fait par amour, par besoin et par générosité.
Mémoire
Mémoire
Marline Charbonneau, artiste visuelle, utilise l’archive comme évocatrice d’émotions dans le but de lier passé et présent et de réfléchir sur la notion de mémoire. Elle a accepté de répondre à nos questions et de partager son travail.
Le cheveu crépu et les coiffures qui en résultent sont profondément ancrés dans la vie quotidienne des Africains.e.s du continent et des diasporas. Le cheveu crépu est un cheveu fragile de par sa nature (plus sujet à la sécheresse et à la casse que les autres types de cheveux), il nécessite des soins constants. Une belle chevelure étant synonyme de bonne santé, de propreté et de bonne maintenance, les coiffures très élaborées qui en résultaient étaient fortement codifiées au sein des sociétés africaines avant les traites arabo-musulmanes et transatlantique, puis la colonisation.
Le cheveu crépu et ses coiffures revêtaient plusieurs aspects tant dans les sociétés traditionnelles africaines que dans les diasporas afrodescendantes.
Jusqu’au 24 Octobre à Nîmes, le musée Carré d’art expose la collection de Tarik Kiswanson intitulée Mirrorbody. L’exposition rassemble des œuvres qui abordent des questions de déracinement, de transformation, de mémoire et de temps. Les œuvres oscillent entre différents domaines, figuratif et abstrait et explorent la condition humaine.
L’exposition se déroule au Musée d’Art Moderne de Paris et nous propose de (re)découvrir seize artistes femmes africaines qui abordent les thèmes de la mémoire, la spiritualité, la condition féminine ou encore la sexualité à travers une grande diversité de techniques : peinture, performances, photographies, vidéos, céramiques…