Si ce visage sympathique au regard profond vous dit quelque chose, eh bien, vous l’avez assurément vu au Festival de Jazz de Montréal, lors d’une prestation à l’émission Belle et Bum de Télé-Québec ou encore visionné un de ses clips sur TV5. Qui connaît bien le Hip-Hop du Québec sait déjà que l’artiste Waahli AKA Wyzah a sorti son tout dernier album intitulé Soap Box en septembre dernier. Cet album est un hommage à ses précieuses racines haïtiennes transmises par ses parents venus d’Haïti pour s’installer à Montréal. Si le mois de janvier venait qu’à faire de l’ombre à votre moral, je vous offre cette puissante prescription teintée de notes créoles et latines, un groovy qui donne envie de se déhancher et le soul qui vous permettra de vous évader. Ses paroles vous accrocheront, car l’un des objectifs du Hip-Hop est justement d’utiliser le rythme musical pour véhiculer ses messages.
Héritage culturel
Héritage culturel
Le cheveu crépu et les coiffures qui en résultent sont profondément ancrés dans la vie quotidienne des Africains.e.s du continent et des diasporas. Le cheveu crépu est un cheveu fragile de par sa nature (plus sujet à la sécheresse et à la casse que les autres types de cheveux), il nécessite des soins constants. Une belle chevelure étant synonyme de bonne santé, de propreté et de bonne maintenance, les coiffures très élaborées qui en résultaient étaient fortement codifiées au sein des sociétés africaines avant les traites arabo-musulmanes et transatlantique, puis la colonisation.
Le cheveu crépu et ses coiffures revêtaient plusieurs aspects tant dans les sociétés traditionnelles africaines que dans les diasporas afrodescendantes.
Le cheveu est, avec la peau, un marqueur physique, visuellement apparent et permettant d’apprécier la richesse génétique de l’humanité. Dans cette série de trois articles, nous reviendrons sur le plus unique de tous : le cheveu crépu, ce cheveu qui défie la gravité et regarde vers les étoiles comme le feuillage d’un arbre.
Cette série intitulée « Irrévocablement Crépu.e » vous fera naviguer sur le cours turbulent de l’histoire de ce cheveu. Elle aura pour vocation de s’intéresser à la place de choix qu’il occupe dans la marche vers l’acceptation de soi et le retour vers les racines, deux tendances civilisationnelles « lourdes » qui traversent la communauté noire, africaine et afro-descendante.
Petit resto-traiteur marocain situé sur une petite rue tranquille du quartier le petit Maghreb.
Maky Madiba Sylla est un artiste aux multiples talents. Passionné par la musique et le cinéma, il est chanteur de reggae en solo ou en groupe sous le nom de Daddy Maky et réalisateur de films documentaires. Entretenir la mémoire culturelle sénégalaise, transmettre, partager ses convictions et engagements et rassembler les générations sont des motivations qui lui tiennent à cœur et qu’il place au centre de ses créations.
Mamo Hitz est un artiste polyvalent et passionné. Réalisateur indépendant, il aborde dans ses films des périodes mémorables de l’histoire du Sénégal et contribue au développement culturel de Dakar, notamment avec la création de son webzine Vraimag. Un artiste qui crée avec passion et conviction et pour qui la communauté artistique est un élément crucial dans sa vie aussi bien personnelle que professionnelle.
Le 9 novembre 2021 marque la signature de l’acte de transfert de propriété de 26 œuvres pillées par la France au Benin. Cet évènement permet de se questionner sur l’importance de la restitution des œuvres d’art pillées au moment de la colonisation. Comment la restitution peut-elle s’inscrire dans un processus de réparation du préjudice colonial ?