Par Cheikh Camara, Rédacteur (Sénégal)Musique5 octobre 2022
Jeune artiste chanteur, compositeur, interprète, Romarik est un passionné de musique depuis sa plus tendre enfance. Né dans le quartier populaire de Dakar, il a grandi à la Sicap Liberté, un des quartiers huppés de la capitale sénégalaise.
Très tôt bercé par la musique, Romarik intègre une école de musique au Centre culturel Blaise Senghor sis à Dakar. C’est en 2018 qu’il entame sa carrière musicale après avoir fait des reprises de « Django » de Dadju et de « Obianuju » de Flavour. Influencé par ce dernier mais également par P-Square, Youssou Ndour, Akon, R. Kelly et John Legend, Romarik surfe dans l’afro-musique, le zouk et le reggae. La pépite de la musique sénégalaise apporte une nouvelle empreinte à la chanson en se démarquant des sonorités Mbalax et Afrobeat.
Romarik participe également à plusieurs compétitions de chant dont la dernière était le « Challenge cover » de Dadju, artiste reconnu mondialement. Cette dernière lui a permis de jouer dans la cour des grands notamment, en participant à la première partie du concert de Burna Boy, au Sénégal, le 12 février dernier. L’artiste poursuit et trace sa route avec un nouvel album de cinq titres : « Covid19 », « Moi je prouve » qui est un cover de Tayc, « Pardonne-moi » disponible en clip vidéo « Ma Reine » et « Forever ».
En ce moment, Romarik fait la promo de son clip « Pardonne-moi » en featuring avec Joe Brayz et de son nouveau single « Forever ».
Romarik risque de ravir la vedette à certain.e.s de ses aîné.e.s et de devenir très rapidement une référence du showbiz sénégalais dans les années à venir.
Cheikh Camara, plus connu sous le pseudonyme Cheikh Coka, est né en Casamance au sud du Sénégal dans une famille nombreuse mais altruiste et vit au Sénégal depuis toujours. Après avoir passé une enfance mouvementée ayant perdu son père à l’âge de 10 ans, il a grandi et vécu dans plusieurs familles différentes loin de sa mère. Certes, cela a été difficile au départ, mais ça a été une grande expérience pour lui car il a appris à connaître les personnes et cela l’a forgé à faire face à toutes les situations de la vie.
Etudiant jusqu’à l’université avant de se lancer dans le monde des médias, il faisait partie des meilleurs élèves de son école. Il a fait du hip hop et du théâtre pendant les années de collège et de lycée. Il jouait également au basket lors des compétitions scolaires. Cheikh aime les études et ne cessera jamais d’apprendre et de découvrir le monde.
Homme passionné de médias, de communication et d’évènementiel, il est actuellement journaliste et travaille à Africa 24 Tv, la première chaîne de télévision panafricaine d’information. Il est également chroniqueur culturel à Radio France International (son rôle est de parler de l’actualité culturelle au Sénégal). Ses débuts ont été dans une radio locale appelée “MANORE FM, LA VOIX DES FEMMES”, une station radio qui fait la promotion de la femme. Par la suite, il s’est lancé dans la presse en ligne en qualité de rédacteur web. Il a notamment travaillé pour des sites d’informations locales comme Leral.net et Senepeople.com, de nouvelles expériences qui viennent enrichir sa carrière de journaliste. Au final, il a interviewé une centaine de personnes en sa qualité de journaliste. Et, parallèlement, il faisait office de manager d’artistes chanteurs et de mannequins.
Passionné par la communication et expérimenté, on fait désormais appel à son expertise dans les relations publiques. Sollicité par les jeunes artistes dans le cadre de la promotion de leur album ou concert. Mais aussi pour organiser des conférences de presse, casting cinéma, publicité et shooting.
C’est une personne sociable qui entretient de très bons rapports avec tout le monde car choisir le métier de communicant c’est être à l’écoute de tout le monde. Le métier de journaliste lui a appris à écouter les gens mais également à leur prodiguer des conseils sur les choses de la vie et vice versa. Il aime partager, découvrir la culture de l’autre et essaie toujours de s’adapter à toute circonstance de la vie. Ouvert d’esprit, il aime apprendre des autres. C’est ça le vrai sens de la vie pour Cheikh.
Passionné de sports, notamment le footing et le fitness, il adore également écouter de la musique, la danse, la plage, les voyages et les excursions.
Sa devise : « N’oubliez pas que vos rêves peuvent devenir réalité si nous prenons la vie du bon côté. Alors restez zen et positif »
Daniel Bellegarde est un percussionniste canadien aux origines haïtiennes qui nous surprend avec son nouveau disque Pastourelle. Le singulier s’applique ici, car il dresse un historique d’une danse qui s’appelle la pastourelle et signifiant aussi, pour lui, un retour aux sources dans sa composition musicale.
Si l’investissement personnel que la conception de cet EP a nécessité permet à Arnaud Lilian d’en revendiquer l’entière paternité, il convient également d’affirmer qu’il s’agit d’un autel à la mémoire de son enfance et des lieux qu’elle a habités.
D’origine haïtienne et homme queer, Laurent Maurice Lafontant (Mois de l’Histoire des Noirs) est président de la fondation Massimadi ainsi que le coordinateur du festival du même nom. Cet article montre la vision de son travail, présenté lors de la conférence des arts et leur représentation queer comme outil d’agentivité au Musée McCord en mai dernier.
Makhtar Diouf alias Baye Ndiaga est un jeune artiste peintre sénégalais qui utilise plusieurs médiums et se spécialise dans la peinture acrylique avec des pigments naturels tels que l’argile noire ou encore le café Touba – ce café arabica à la sénégalaise aromatisé avec du poivre de Selim, que l’on appelle aussi Kili, piment noir ou jar (prononcé diar en langue wolof) – et du papier journal collé sur toile.
Entretien avec Lya Sherley artiste afro-caraïbéenne qui a remporté le trophée de « Best New Artist 2019 » au KMA Award de Toronto. Rythmes chaleureux et dansants accompagnés de paroles qui trouvent écho en chacun de nous, Lya nous emmène dans son univers musical.
Si ce visage sympathique au regard profond vous dit quelque chose, eh bien, vous l’avez assurément vu au Festival de Jazz de Montréal, lors d’une prestation à l’émission Belle et Bum de Télé-Québec ou encore visionné un de ses clips sur TV5. Qui connaît bien le Hip-Hop du Québec sait déjà que l’artiste Waahli AKA Wyzah a sorti son tout dernier album intitulé Soap Box en septembre dernier. Cet album est un hommage à ses précieuses racines haïtiennes transmises par ses parents venus d’Haïti pour s’installer à Montréal. Si le mois de janvier venait qu’à faire de l’ombre à votre moral, je vous offre cette puissante prescription teintée de notes créoles et latines, un groovy qui donne envie de se déhancher et le soul qui vous permettra de vous évader. Ses paroles vous accrocheront, car l’un des objectifs du Hip-Hop est justement d’utiliser le rythme musical pour véhiculer ses messages.
Maky Madiba Sylla est un réalisateur d’origine sénégalaise qui a réalisé le documentaire El Maestro Laba Sosseh sorti en 2021. Ce réalisateur est engagé envers de nombreuses causes qu’il tente de mettre en lumière dans ses films. El Maestro Laba Sosseh retrace la vie du musicien connu à l’international : Laba Sosseh. Le réalisateur a trouvé important de lui consacrer un documentaire, afin de garder en mémoire son travail, et présenter au monde le côté joyeux et festif de l’Afrique.
Alors que les médias et les professionnel.le.s de la musique s’interrogent sur l’apparition de morceaux générés par l’intelligence artificielle et la possible disparition des artistes au profit d’avatars virtuels, l’Asie donne à voir ce que pourrait être l’avenir de l’industrie musicale avec ces artistes d’un nouveau genre.
Le cheveu est, avec la peau, un marqueur physique, visuellement apparent et permettant d’apprécier la richesse génétique de l’humanité. Dans cette série de trois articles, nous reviendrons sur le plus unique de tous : le cheveu crépu, ce cheveu qui défie la gravité et regarde vers les étoiles comme le feuillage d’un arbre.
Cette série intitulée « Irrévocablement Crépu.e » vous fera naviguer sur le cours turbulent de l’histoire de ce cheveu. Elle aura pour vocation de s’intéresser à la place de choix qu’il occupe dans la marche vers l’acceptation de soi et le retour vers les racines, deux tendances civilisationnelles « lourdes » qui traversent la communauté noire, africaine et afro-descendante.
Retour de concert. Oreilles bourdonnantes. Esprit léger. Soft Michel m’a mis une claque d’amour. Ce groupe d’amis, qui s’est formé au Conservatoire National de Paris, a décidé de quitter l’univers du jazz pour se tourner vers le rock qui a bercé leur adolescence. Ce groupe de rock parisien fête sa première sortie d’EP et commence une tournée de concerts en région parisienne.
Encore très dynamique dans l’économie sénégalaise, l’artisanat représente une grande partie de la culture du pays de la Téranga et continue de la faire vivre au travers des mains d’hommes et de femmes qui font perdurer leur héritage dans le temps et le font briller au-delà des frontières.
Depuis quelques années, la mode prend un tournant, laissant plus de place pour les représentations des corps et des couleurs de peau de tout type. Je reviens sur les débuts de ce phénomène ainsi que sur certaines grandes mannequins qui sortent des normes corporelles dominantes.