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Partager la joie de la musique en temps de pandémie avec Mon premier ukulélé

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Ça va bien aller, avec un ukulélé!

C’est grâce à ce mindset que Claire Kapusta, une Montréalaise de 26 ans, a décidé de se lancer dans un projet alliant musique, solidarité et bienveillance en plein Covid19 « pour rendre cette période un peu plus tolérable pour des individus et familles qui souffraient de cet isolement ». En effet, le fait que cette pandémie engendre une autre pandémie liée à la santé mentale a interpelé cette candidate à la profession d’ingénieure qui, dès l’annonce du tout premier couvre-feu, a nourri son envie d’agir.

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Mon premier ukulélé est donc né en vue « d’offrir du support moral à celleux dans notre communauté qui ont été durement touché.e.s par la pandémie et qui n’ont pas les moyens de s’acheter un instrument en leur offrant la possibilité d’apprendre à jouer du ukulélé ». Claire a eu l’opportunité, durant sa tendre enfance, de suivre des cours de piano et ce, pendant une dizaine d’années. Elle s’est également formée à la guitare de son propre chef, au secondaire et a recommencé à en jouer en mars dernier.

« L’inspiration pour ce projet vient de ma propre expérience : au début de la pandémie, j’habitais seule et comme toutes mes activités habituelles étaient annulées, j’ai sorti ma guitare de l’armoire où elle hibernait et j’ai recommencé à jouer et à suivre des cours en ligne. Je me suis créé une routine de pratique et cette structure m’a aidée à faire face à un futur incertain. Jouer de la musique m’a aussi permis de décrocher des nouvelles et de l’anxiété causée par la pandémie et de mettre plutôt mon attention sur quelque chose de positif et constructif. Reconnaissante de la chance d’avoir ma guitare pour me changer les idées, je me suis dit que la musique pourrait aussi être une lueur d’espoir pour d’autres en ces temps difficiles. »

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Odile

En effet, la jeune femme pense fortement que la musique donne de l’espoir et ce, de façons diverses : c’est une activité amusante pouvant permettre de susciter l’engouement de s’y replonger, de progresser tout en étant fier.e d’atteindre ses objectifs, de s’évader, de tisser des liens avec d’autres personnes, d’aider à traverser des moments durs et bien plus encore.

Claire a donc initié une campagne de sociofinancement lancée en janvier 2021 et a pu remettre six ukulélés le jour de la Saint-Valentin à des individus et familles qui avaient vraiment hâte de s’initier à la musique. « Suite à la distribution, les personnes intéressées ont suivi des cours d’introduction virtuels offerts bénévolement par mon ami Alexandre pendant plusieurs semaines », précise-t-elle. Et même si le but de ces cours étaient de bien encadrer les apprentissages de ces participant.e.s, il n’en demeure pas moins que ce fut pour elleux, un moment d’échanges et de rire qui ne peut faire que du bien eu égard à l’isolement social vécu par tout le monde.

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Jimena

Mais pourquoi un ukulélé et non une guitare ? 

Claire nous explique que vu qu’un ukulélé ne dispose seulement que de quatre cordes comparativement aux six d’une guitare, cela fait de ce premier un instrument plus facile à apprendre et donc parfait pour s’initier à la musique. De plus, son côté super portatif, sa sonorité particulièrement joyeuse et son prix abordable – le magasin Twigg Musique offre un rabais qui permet à l’initiatrice d’acquérir, à la fois, ukulélé et livre pour débutant.e au coût de 75 $ taxes incluses – ont pesé également sur la balance.

On se demande toujours dans ce genre de projet, si la clientèle qui en bénéficie est choisie de façon « juste ». Et à cette question, l’instigatrice de Mon premier ukulélé nous affirme que la création d’un formulaire lui permet de mettre en avant l’objectif qui est d’aider des personnes n’ayant pas les moyens de s’acheter un instrument elles-mêmes et d’inviter ces dernières à faire la demande. Elle rajoute qu’aucune information sur les revenus n’est requise.

Pour le moment, Claire Kapusta poursuit son objectif ambitieux de récolter 5 000 dollars en dons en popularisant Mon premier ukulélé afin d’offrir à plus d’individus et de familles ce merveilleux instrument tout en encourageant l’économie locale par l’acquisition dans des magasins québécois. Elle travaille aussi à développer des liens avec des organismes communautaires pouvant aider à placer ces instruments entre de bonnes mains.

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Livraison d’un ukulélé

Alors si vous voulez l’appuyer, voici ses divers liens :

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