À l’aube de 2020, pourquoi les relations sont-elles toujours plus compliquées ?
Sommes-nous tous.tes un peu brisé.e.s par des relations passées, incapables de nous remettre entièrement et dans une quête incessante l’inexistant ?
Les hommes poursuivant une multitude de femmes, cherchant une idée subjective de la femme, essayant en vain de trouver leur idéal et continuellement déçus car l’idéal c’est ce qui est impossible de trouver.
Nous ne voyons plus la personne que nous avons en face de nous ; nous ne vivons plus dans le moment présent mais dans un futur qui n’existe pas. Nous nous imaginons toujours mieux, par peur de l’engagement, par peur de la déception, par manque de confiance.
Nous ne sommes plus prêt.e.s à nous engager.
Mais qu’est-ce l’engagement ? Se marier, vivre ensemble, avoir des enfants, tout faire à deux ? Être prêt.e, qu’est-ce que cela signifie ? Attendre la personne parfaite et la situation parfaite au risque de tomber de haut parce que cette combinaison est irréelle.
Pour beaucoup, cette notion serait à repenser, tout comme il faut repenser les relations d’aujourd’hui. L’amour inconditionnel et sans attachement est la clé d’une relation saine et heureuse. Donner de l’amour sans attentes, en recevoir quand il vient et en profiter quand il est là. Cette forme d’amour pur qui n’attend rien en retour, ne cherche pas à contrôler ni à changer l’autre…
Parce que si nous voulons changer l’autre, le façonner à notre image, en faire une version de nous-même, la relation, à plus ou moins long terme, est vouée à l’échec.
L’amour existe encore… il ne prend juste plus la même forme.
La vie de couple existe encore, elle devient moins classique. Nous ne sommes pas forcé.e.s de vivre ensemble, de partager chaque seconde de nos vies, mais se devons d’être ensemble dans le moment présent et s’aimer inconditionnellement.
Malgré nos blessures, nos vécus, … c’est un voyage qu’il faut (de nouveau) tenter, avec patience et persévérance. Nous pouvons remonter dans le train de l’amour sans pour autant nous y perdre, sans pour autant nous blesser.
Les belles histoires existent ; elles demandent un peu d’adaptation et ne ressemblent pas à un film de Noël, mais elles existent. Peut-être faut-il ouvrir les yeux et son cœur pour le voir (et fermer son application de rencontre un peu trop utilisée).