
Méghan, 24 ans et maman d’Alice, a commencé son entreprise de savons artisanaux en 2021 et nous en dit plus sur Les Bulles d’Alice.
Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ? Aussi bien personnellement que professionnellement ?
Je suis une femme qui aime travailler, je suis ambitieuse et créative. Quand je commence un projet, ça arrive que je n’aie pas le temps de le finir que je suis partie sur un autre ! Les Bulles d’Alice, par contre, c’est différent !
Quelle est l’histoire derrière Les Bulles d’Alice ?
J’ai commencé à faire des savons au début de l’année 2021 pour ma famille et mes proches. Mon conjoint qui a adoré se laver avec les savons artisanaux m’a incitée à en faire pour qu’on en ait tout au long de l’année ! Nous avons donc commencé par des savons simples puis je me suis mise à expérimenter avec les différentes techniques de coulage, avec diverses huiles pour voir ce que nous aimions le plus. Puis, certaines personnes de notre entourage ont voulu essayer et, à ma grande surprise, beaucoup de personnes ont aimé le résultat final ! Étant en congé maternité et voyant que beaucoup de personnes aimaient les savons, nous avons décidé d’en profiter afin d’être un peu plus sérieux et d’élaborer un plan pour en faire une petite entreprise. Nous avons commencé par mettre en ligne notre site web.
Voici une de mes premières créations versus une des dernières :
Après plusieurs mois d’absence due au déploiement de mon conjoint, nous sommes revenus en force pour l’été. Nous avons maintenant plusieurs contrats avec de petites et moyennes entreprises du Québec. Je travaille à temps plein comme adjointe administrative pour un courtier hypothécaire et je fais mes savons les soirs ou la fin de semaine en plus d’avoir une vie de famille à gérer avec un bébé de 1 an et demi. Je dirais que je suis très occupée, mais j’arrive quand même à faire plus ou moins 200 savons par mois. Nous sommes axés sur le respect de l’environnement et l’encouragement local. Ce sont deux valeurs qui, pour nous, sont très importantes !
Comment décririez-vous votre expérience de l’entrepreneuriat ? Cela a-t-il était facile de créer votre entreprise ou avez-vous dû faire face à des imprévus ?
J’ai étudié à l’Institut du tourisme et de l’hôtellerie du Québec (ITHQ) en gestion hôtelière. Dans le programme, on survole la comptabilité, la gestion des ressources humaines, des plans d’action, la résolution de problématique et beaucoup plus. Je dirais que ce cours, même s’il n’a aucun rapport avec le démarrage d’entreprise, m’a donné beaucoup de pistes et d’outils afin de réussir. Au départ, les obstacles que j’ai rencontrés étaient de mettre mes idées sur papier et de réfléchir sans aller trop loin ou m’éparpiller. Je voulais tout faire en même temps. Les autres imprévus sont en lien avec le travail de mon copain qui l’amène à être à l’extérieur du pays pendant quelques mois. Ça met un frein à la possibilité de faire autant de savons puisque je m’occupe de tout, seule, pendant plusieurs mois. On y arrive très bien malgré tout et on n’y changerait absolument rien.
Avez-vous des projets pour l’avenir proche ou lointain pour votre entreprise ?
Des projets qui ne sont pas encore concrets seraient de développer d’autres produits. Peut-être de la crème, un body butter, un savon à vaisselle en plaque ou encore des shampooing et conditionneur en barre. Pour le moment, nous n’avons pas de place pour mettre tous les ingrédients supplémentaires qu’il faudrait pour faire un produit de plus. Sinon j’aimerais beaucoup agrandir la famille des Bulles d’Alice afin d’avoir une bonne communauté et de la visibilité et que notre entreprise prenne en notoriété. On va y arriver lentement mais sûrement !
Auriez-vous une petite anecdote à partager avec nos lecteur.rice.s comme mot de la fin ?
Je n’ai pas vraiment d’anecdote, mais plus un Le saviez-vous sur les savons : un savon artisanal à saponification à froid prend plus de six semaines (selon la recette) à durcir complètement. Lors du mélange entre les ingrédients, le savon est liquide. Une fois versé dans le moule, en 24 h, il se fige, mais reste encore très mou. C’est ce qui nous permet de couper un pain de savon en plusieurs petites barres. C’est à ce moment-ci que les barres sont placées espacées sur une étagère afin que l’eau s’évapore complètement. En 6 à 8 semaines, les barres sont durcies et prêtes à l’utilisation !
Nous remercions Méghan pour cet échange passionnant et souhaitons beaucoup de réussite aux Bulles d’Alice !
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