
La planète Terre est recouverte à 70 % d’océans, mais seule 3 % est douce. Près des trois quart d’eau douce proviennent des glaces polaires, et le dernier quart vient des surfaces souterraines. Aujourd’hui, l’eau qui représente 0,7 % à se partager, est une ressource rare et précieuse. Faussement abondante, elle est consommée de façon irrationnelle, voire gaspillée sans retenue partout dans le monde, alors que près d’un milliard d’humains n’a pas accès à l’eau potable.

En moyenne, 150 litres sont consommés par jour et par habitant et fluctuent en fonction du pays et du lieu. Pour les américains, c’est l’équivalent de 250 à 300 litres par jour, et, à Paris, toutes les cinq minutes, ce qui représente le volume d’une piscine olympique. À cela s’ajoute la ressource nécessaire à la production, à l’agriculture (70 %) et à l’industrie (20 %).

L’agriculture consomme énormément d’eau mais elle pollue les ressources aquifères (nappe d’eau souterraine) en déversant nitrates et phosphates, issus des engrais. Autre source de gaspillage, la filière des biocarburants. Il faut entre 1 000 et 4 000 litres d’eau pour faire 1 L de biocarburant.
Les déchets industriels et urbains polluent les eaux de superficie (cours d’eau, …). Environ un quart des grands cours d’eau en Europe sont gravement pollués. Les nappes phréatiques sont atteintes par la pollution des sols et les eaux de ruissellement sont chargées de pesticides ou contaminants chimiques (PCB, dioxines…).

Les prélèvements en eau douce ont triplés en 50 ans, les hommes ponctionnent entre 3 800 et 4 000 milliards de mètres cubes d’eau douce par an.
Savez-vous que l’une des plus grandes réserves d’eau se trouve sous le désert du Sahara ? Cette nappe souterraine non renouvelable – qui n’est plus alimentée – représente à peu près 31 000 milliards de mètres cubes. Elle est pourtant surexploitée : on y puise 2,5 milliards de mètres cubes par an, elle pourrait disparaître d’ici 50 ans à 100 ans.

Le réchauffement climatique devrait entraîner une accélération du cycle hydrologique à l’échelle planétaire, des phénomènes accentués d’évaporation et de précipitations, impliquant davantage de vagues de sècheresse et d’inondations dans le monde.
Nous pouvons de notre côté préserver l’eau en appliquant certaines tâches, quotidiennement. Par exemple, il est possible de :
- Récupérer l’eau usée de vos fruits et légumes au moment du rinçage.
- Récupérer l’eau de pluie.
- Ne pas prendre de bain (environ 200 L) et préférer la douche (maximum : 60 L).
- Penser à fermer son robinet quand on se brosse les dents, se lave les mains, se lave.
- Contrôler son compteur d’eau pour détecter les fuites ou lors d’une longue absence.
- Choisir des plantes vertes moins gourmandes en eau. Préférez, au contraire, celles qui absorbent l’humidité et purifie l’air.
