
En quête d’une idée pour mon prochain article lié au bien-être de la société, mon attention s’est arrêtée sur un phénomène que nous ignorons parfois, mais qui fait partie de nos vies plus que nous le pensons.
En effet, j’ai remarqué quelques situations qui auraient pu mieux être maîtrisées si les personnes en question n’avaient pas tardé à accomplir leurs tâches en temps utile ou selon un calendrier bien établi. Les priorités ou les actions/projets considérés prioritaires ne sont pas les mêmes pour les étudiants ni pour les adultes, tant pour les femmes que les hommes, des travailleurs, des parents de jeunes enfants.
Nous rencontrons toutes sortes de situations auxquelles les réactions sont différentes : peur de l’échec, stress, anxiété, un peu d’ignorance ou de paresse, ou encore le manque de responsabilité et de confiance, etc. Le fait d’avoir peur de commencer une tâche pour le travail ou pour l’école, part de notre intérieur. Si nos grands-parents avaient pu savoir que le fait de tarder à faire une chose ou de le remettre au lendemain a, de nos jours, un nom, voire une vraie définition dans le dictionnaire, et que des spécialistes analysent cela comme une maladie, ils auraient sûrement eu mal à la tête !
Nous appelons cela la procrastination. Il y a apparemment même une journée qui lui est dédiée : le 25 mars. Si nous regardons l’information offerte sur Internet, nous ne sommes pas du tout surpris d’observer que les spécialistes se sont déjà penchés sur ce sujet, et il existe beaucoup de statistiques, analyses et données. Comment arriver à se poser la question, si nous avons cette tendance ? Juste analyser un peu notre comportement et la façon d’aborder nos responsabilités.
Sans grande surprise, les jeunes étudiants, plus particulièrement ceux du niveau collégial sont les principaux concernés/touchés par cette tendance. L’information trouvée n’est pas uniforme : quelques spécialistes affirment qu’environ 50% des cégépiens admettent avoir tardé la réalisation de leurs projets d’école, d’autres spécialistes parlent d’environ 88%. Et pour l’ensemble, environ 20% de la population mondiale est touchée. Soyons honnêtes, même si les pourcentages véhiculés sont vrais, peu importe le chiffre, le but de notre article n’est pas d’analyser des statistiques, mais bien de rappeler que ce phénomène existe dans nos vies, sous différentes formes.
Nous comprenons aussi le fait que cette tendance à remettre à plus tard ce qui pourrait être fait aujourd’hui (ou pourquoi par hier), auraient des impacts plutôt négatifs que positifs. Nous ne pouvons pas savoir ce que demain nous apporte, et parfois, nous ne pouvons pas tout prévoir.
Toutefois, si nous subissons les effets négatifs de nos actions, la question suivante s’impose : devrons-nous chercher à analyser nos comportements et à chercher des solutions afin de nous améliorer, de maîtriser l’enfant en nous, de surmonter nos peurs et de canaliser l’énergie vers une meilleure version de nous-mêmes ? La recherche de l’équilibre, de l’énergie stimulante et positive amènerait des effets positifs sur l’aspect personnel et professionnel, et possiblement permettrait de ne pas subir autant les effets négatifs de la procrastination dans nos vies.