Scroll Top

G-Dragon : star de K-pop et (surtout) icône de mode

G-dragon_X_Nike

G-Dragon, connu comme icône mondiale de la K-pop, brille également en tant que pionnier de la mode. Un statut qu’il doit à son goût pour le risque, et à sa capacité à associer vêtements et accessoires aux styles diamétralement opposés. Une audace qui captive la scène de la mode internationale. Initiateur de tendances et entrepreneur de la mode, le trentenaire renforce cette position en insufflant une nouvelle vague de créativité et d’expression dans l’industrie du textile.

 

Kwon Ji-yong, alias G-Dragon ou GD, s’est d’abord fait connaître comme leader et rappeur du groupe sud-coréen BigBang. Il débute au sein du boys band en 2006 aux côtés de T.O.P, Taeyang, Daesung et Seungri. Le quintette crée par YG Entertainment, l’une des 3 plus grandes agences de K-pop, ne tarde pas à devenir très célèbre. Preuve de sa réussite, les titres « Lies », « Last Farewell » et « Haru Haru », écrits et composés par GD, se classent en tête des classements musicaux nationaux directement à leur sortie. Dès lors, tous les projecteurs sont sur eux.

Les membres de BigBang. De gauche à droite : Seungri, GDragon, Taeyang, Daesung et T.O.P

 

Unique en son genre

Ils se braquent tout particulièrement sur G-Dragon. Le rappeur se démarque par son goût prononcé pour la mode. À la ville comme à la scène, le leader de BigBang adopte un style vestimentaire éclectique. Streetwear, casual, rock, chic ou encore androgyne, l’artiste navigue entre les différents styles avec aisance. « J’aime m’amuser avec les vêtements et j’aime essayer des choses inattendues », admet-il à Dazed. Sur les réseaux sociaux, son look fascine, ses tenues suscitent beaucoup de réactions de la part des internautes. Entre les chapeaux en fourrure, les manteaux XXL et les vestes pailletées ou à motifs tartan, sa garde de robe regorge de pièces excentriques. Loin d’être impressionnée par ces vêtements et accessoires perçus par certains comme « importables », l’idole de K-pop s’en sert pour créer des tenues originales voire avant-gardistes. Avec son habillement, celui qu’on appelle « le roi de la K-pop » contribue à façonner les tendances de la mode sud-coréenne. On lui doit entre autres la popularité du bomber oversize en Corée du Sud. Le vêtement est devenu un indispensable du style streetwear dans le pays dès 2012, c’est-à-dire bien avant que l’engouement pour ce blouson d’aviateur revienne dans le reste du monde. Forcés de constater son grand niveau d’influence, le public et les médias nationaux lui confèrent rapidement le statut d’icône de la mode. À l’échelle internationale, en 2021, le magazine Hypebeast le classe dans la liste des 100 personnes les plus influentes de l’année.

La garde-robe hétéroclite de GD

 

Égérie de mode

Cette image lui ouvre naturellement les portes de l’industrie de la mode. Il pose alors en couverture des magazines Vogue, Dazed, Elle et Harper’s Bazaar. Parallèlement, l’interprète du titre « One of a Kind » (« Unique en son genre » en français) joue les modèles et égéries. En 2016, il devient notamment le visage de la marque coréenne 8seconds. Ensemble, ils réalisent une ligne de vêtements chic et streetwear. Cliquez ici pour entrer du texte. Certains habits arborent l’inscription « Dragon » et GD a participé à la création de quelques designs.Cliquez ici pour entrer du texte. Un an plus tard, il retente l’expérience, mais cette fois-ci avec une maison française de haute couture. Chanel le choisit en tant qu’ambassadeur pour le lancement du sac Gabrielle. Une nomination qui ne sort pas de nulle part, cela fait plusieurs années que le natif de Séoul assiste aux défilés de marques de luxe. D’ailleurs, au fur et à mesure, il s’est lié d’amitié avec des stylistes tels que Jeremy Scott, Nicola Formichetti, Pharrell Williams et Virginie Viard. « J’ai eu la chance de nouer de bonnes relations, et maintenant je suis très enthousiaste à l’idée d’assister à des événements Chanel, parce que je vois les mêmes visages, dont celui de Virginie Viard [ndlr : l’actuelle directrice artistique de Chanel], depuis l’époque de mon grand-père Karl [Lagerfeld] », raconte-t-il à l’hebdomadaire Elle Korea. Des contacts qui lui sont certainement utiles au moment de lancer son propre label de mode.

 

PEACEMINUSONE

En octobre 2016, Ji-Yong lance, avec la styliste Gee Eun, le label de mode streetwear et celui d’art contemporain PEACEMINUSONE. Bien que la marque apparaisse en 2016, la création du logo officiel remonte, quant à elle, à 2013. On le retrouve sur la pochette de l’opus « Coup d’État », le deuxième album solo de l’artiste. Le nom du label, qui signifie « la paix moins un » en français, est inspiré du symbole « Peace and love ». La seule différence étant l’absence de la seconde barre oblique dans le cercle, ce qui forme les lettres « G » et « D ».

Avec ce projet, le leader de BigBang souhaite allier sa passion pour la musique, l’art et la mode. Il organise alors une exposition à Séoul regroupant une dizaine de plasticiens et ouvre des boutiques éphémères en Asie et ailleurs. Il va aussi beaucoup travailler avec des marques de mode et de bijoux. De Giuseppe Zanotti en passant par Chow Tai Fook ou AMBUSH, PEACEMINUSONE crée pour elles des articles inédits. Mais c’est surtout son partenariat avec Nike qui fait connaître plus largement PEACEMINUSONE. Au travers de 3 collaborations, le public a pu découvrir Cliquez ici pour entrer du texte.un modèle original de l’Air Force 1, la Nike Kwondo, et des kimonos, pantalons et tee-shirts inspirés de l’univers du taekwondo. Des baskets que l’on retrouve aux pieds des célébrités J Balvin, Neymar et Kylian Mbappé. Ces pièces reprennent des éléments typiques du travail de G-dragon. Celui-ci se caractérise par la récurrence Cliquez ici pour entrer du texte.du logo du label, du motif marguerite, de l’émoji smiley et de dessins et inscriptions multicolores proches du graffiti.

 

À l’instar de son ami Pharrell Williams, l’idole de K-pop a transcendé les frontières musicales pour devenir un pilier de la mode. « Je ne suis pas le problème, mais la réponse au problème », affirme la star de 35 ans. L’occasion pour lui de résumer son parcours : un périple où il ne cesse de repousser les limites pour mieux se réinventer.

 

Sources

 

Crédits photos

Publications similaires

Laissez un commentaire