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La vie autour de moi : Chronique de Marini – Nomophobie*

Lorsque nous regardons autour de nous, dans l’autobus ou le métro, nous constatons que la plupart des gens est captivée par les nouvelles technologies : cellulaires, tablettes ou encore livres électroniques.

Rares sont les personnes avec un livre entre leurs mains !

Parfois, ce sont même les enfants qui s’y mettent en demandant à leur maman ou leur papa de leur prêter leur cellulaire dans le but de regarder des vidéos sur Youtube ou de jouer à Candy Crush. Iels restent alors captivé.e.s par les images, les sons. Il n’y a plus d’âge pour avoir un cellulaire !

Une variété de personnes avec une multitude de possibilités dans l’usage de ces nouvelles technologies existe. Des individus qui semblent se parler au point que j’ose les traiter de fous – car, à première vue, j’avais pas remarqué qu’ils avaient leurs écouteurs dans les oreilles et donc parlaient à quelqu’un, de l’autre côté du fil – aux personnes dont je peux entendre leur musique parce que les décibels dépassent un peu la limite « autorisée » dans les transports en commun.

Et oui, parfois, on peut entendre leurs conversations et un feeling plus ou moins agréable se crée quand la fille d’à côté raconte à son ami.e tout un tas de choses ! Et là, ça ne s’arrête pas juste aux transports en commun. Lorsqu’on pénètre dans un petit café, on est frappé par la vue des client.e.s assis.e.s, le téléphone à la main. Des couples, des familles, des étudiant.e.s ou simplement des solitaires qui sirotent leur breuvage tout en tapotant sur leur cellulaire ou une tablette. Où sont les conversations d’antan ?

En voyage, les téléphones ne sont jamais oubliés pour prendre des selfies ou photographier tout et même rien afin de pouvoir montrer toutes ces images à la famille ou aux ami.e.s. Où sont les souvenirs gravés dans la mémoire et dans le cœur ?

En visite chez des ami.e.s ou au resto, les téléphones ne chôment pas. On veut se souvenir des bons macaronis ou du steak bien grillé. Et si l’envie d’aller à un party survient, il ne faut pas s’attendre à voir beaucoup de monde sur la piste de danse : iels sont tous.tes assis.e.s à leur table ou dans un sofa, les yeux rivés sur leur téléphone. Même les enfants ne sont pas en reste ! Une partie court un peu partout tandis que l’autre demeure figée sur des chaises et captivée par des tablettes.

Oui, nous sommes (malheureusement ?) rendu.e.s à ce point. Enfants et parents, ados et adultes, nous aimons ça ! Comment pouvons-nous expliquer cette fascination vers ces nouvelles technologies ?

 

Voici une série qui illustre le tout parfaitement :

© DR.
« Les droits de reproduction des illustrations sont réservés en comptabilité pour les ayants droit dont, malgré nos efforts, nous n’avons pu trouver les coordonnées. »

 

* Née de la contraction de “no mobile phobia”, la nomophobie est un terme relativement récent qui désigne la phobie de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main. Le terme phobie désignant une véritable névrose, il peut paraître un peu excessif pour qualifier les angoisses ressenties par un individu lorsqu’il est séparé de son mobile. Cependant, la nomophobie a été révélée par une étude conduite par la UK Post Office en 2008 et qui a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles présentaient des symptômes d’anxiété en cas de perte, de mauvaise couverture réseau ou de batterie faible. – Source : www.sante-medecine.journaldesfemmes.fr

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Commentaires (1)

en effet, il n’y a pas que les ados ! : on sous-estime effectivement les risques psychologiques induits par l’usage immodéré des TIC : La prévention des risques professionnels des technologies de l’information et de la communication : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=483

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